« Je suis arabophone, francophone » . Cette idée hante tous les Tchadiens au point que ces frères de même sang se lancent quotidienne ce propos.
La méconnaissance de l’une de ces deux langues pose le problème de communication et compromet la nationalité tchadienne. On traite celui qui ignore le français ou l’arabe d’étranger. Parfois cet échange se dégénère en un conflit. Les Tchadiens se nourrissent sans vergogne d’une haine qui laisse entrevoir un dualisme religieux. Ceux qui s’expriment en arabe affiche un mépris à l’égard de ceux qui parlent français et vice versa.
L’unicité des différentes composantes sociales du Tchad est ainsi mise en cause. L’usage à la fois du français et l’arabe ne rend pas la tâche facile aux agents et aux demandeurs dans les services administratifs. La disproportion de l’enseignement et le refus d’apprendre ces deux langues favorisent cette antipathie sociale.
NKP.