Les élus du peuple ont modifié, le lundi 1er mars 2021 au Palais de la démocratie, le projet de loi portant modification des articles 128 et 195 de la loi N° 033/PR/ 2019 du 22 juillet 2019, portant Code électoral. La séance plénière a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Dr Haroun Kabadi.
Les députés ont adopté ce projet par 138 voix pour 0 contre et 0 abstention. Selon la Commission politique générale, Inscriptions des lois, Affaires administratives et Judiciaires de l’Assemblée nationale, cette modification est justifiée par des évènements nouveaux qui entravent sérieusement l’organisation des élections transparentes, libres et crédibles dans notre pays. C’est la raison pour laquelle l’ensemble de la classe politique réunie au sein du CNDP a jugé utile de demander la modification de la la loi N° 033/PR/ 2019 du 22 juillet 2019, portant Code électoral, en vue de prendre en compte les nouvelles donnes politiques.
Cette loi, selon le document, s’inscrit dans la recherche des solutions idoines pour l’organisation des élections acceptables par tous les acteurs politiques impliqués dans le processus électoral. En défendant ce projet le ministre de l’Administration du Territoire et des Collectivités autonomies, Mahamat Ismaïl Chaïbo, explique que la modification du code électoral en son article 128 permettra, aux jeunes âgés d’au moins 40 ans de briguer le mandat présidentiel. Dans la discussion générale, les parlementaires ont soulevé le problème de la pandémie de la Covid-19 et les votes des Tchadiens de l’étranger. Le ministre Mahamat Ismaïl Chaïbo de répondre que la maladie à coronavirus qui est mondiale ne permet pas aux Tchadiens de l’étranger de s’acquitter de leur devoir civil. Car, selon lui, la prorogation de la Covid-19, n’a pas permis à la Céni (Commission électorale nationale indépendante) de mettre en place des démembrements dans les présentations diplomatiques et consulaires comme prévu.
Avec ATPE