Les coupures intempestives de courant exaspèrent plus d’un tchadien. Des ménages, des commerces et autres entreprises ont du mal ne tenir le coup. Cette année le manque d’électricité semble de trop. Quelles seraient les causes ? Et pourquoi les autorités n’arrivent-elles pas à pallier ce problème ? Autant de questions sans réponse.
Pas de courant, ce qu’on entend souvent ce dernier temps de la bouche des N’Djamenois, mais c’est un pléonasme de dire ainsi. Car, la population de la cité capitale est habituée à ce délestage intempestif qui pourri les activités socioéconomiques. C’est dire que l’électricité est devenue une denrée rare. Des jours sans électricité. Certaines indiscrétions disent que l’électricité est desservie par secteur. Si aujourd’hui un secteur bénéfice, il faut attendre deux à trois jours pour voir la lumière dans ce secteur et tard dans la nuit. Pour d’autres, il faut habiter le quartier d’un ministre ou d’un général pour avoir le courant tous les jours. Chose qui agace bon nombre des N’Djamenois. Oui, c’est le quotidien de bon nombre de la population. Et pour cause, la société nationale d’électricité ne dispose pas d’une centrale électrique, dixit le ministre tchadien du pétrole et de l’énergie NJERASSEM LE BEMADJEL dans un podcast publié le 21 avril dernier sur les ondes de Rfi (radio France international). Selon ses explications, la construction de ladite centrale nécessiterait du temps et des moyens.
Un plan d’urgence était la commande des générateurs containerisés qui devraient arrivés en quelques semaines. Depuis lors, rien n’est à l’ordre du jour. Le calvaire de la population empire, la solution d’urgence dont on évoque semble peu porteuse. Des rumeurs pointent du doigt le détournement des citernes de carburants que fournit Djarmaya pour alimenter la ville vitrine de l’Afrique. Mais cela ne doit être des excuses pour plonger la cité capitale dans le noir.