Tchad : Le député Félix Nialbé Romadoumngar complique l’appréciation du processus de transition

L’ancien chef de file de l’opposition, président de l’URD, le député, Romadoupmngar Félix Nialbé, se #retire du comité d’organisation du dialogue national inclusif. Et par ricochet tout son parti. Il a adressé un courrier au Premier ministre de de transition à cet effet, dont l’objet est le retrait de son parti du CODNI.

C’est un nouveau casse-tête donné aux autorités de transition. Par une correspondance laconique « l’Union pour le renouveau et la démocratie (URD) qui avait, par mes soins, désigné son représentant, s’interroge sur le processus ayant conduit à la modification de sa décision », écrit le député, critiqué longtemps pour ses prises de position en faveur des tenants du pouvoir. Ne trouvant pas opportun de rester dans ce comité d’organisation du dialogue national inclusif, le député de l’URD, Romadoumngar Félix Nialbé qui dit remercier tout de même le premier ministre de la confiance qu’il lui a faite en le désignant dans ce comité « préfère rester en retrait dudit comité pour pouvoir organiser les partis politique de [sa] composante (opposition) pour une participation sereine et constructive auxdites assises dont l’importance n’est plus à démontrer ». Une position qui laisse croire que Romadoumngar Félix Nialbé entend jouer un rôle difficile à cerner pour le moment aux consultations nationales à venir.

Pour lui, l’analyse faite de l’arrêté N°0546/PCMT/PMT/2021, portant nomination des membres du comité d’organisation du dialogué national inclusif laisse « un constat qui reste à apprécier ». Une prise de position qui fait voler davantage en éclat la dynamique visant à aller vers un dialogue inclusif.

En effet, si Félix Nialbé a analysé la situation, une semaine après la mise place des membres du CODNI, avant de jeter l’éponge, les organisations comme la LTDH (Ligue tchadienne pour la défense des droits de l’Homme) et l’UST (l’Union des syndicats du Tchad) l’ont désavoué aux premières heures de sa publication. Alors même que l’URD est représentée au gouvernement de transition avant deux ministres. C’est pourquoi ce retrait recèle des questions. Et pour certains observateurs de la vie politique tchadienne, cette annonce de retrait de Félix Nialbé peut compliquer l’analyse et l’appréciation du processus de transition vues ses positions habituelles.

Pendant ce temps, l’aile dure des contestataires à savoir Wakit Tamma reste inflexible dans sa position. Une véritable difficulté à trouver du consensus au tour de l’organe devant conduire vers une transition apaisée et calme.

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