Le nouvel organe parlementaire a entamé ses séances des travaux la semaine dernière. En ce moment, le Règlement intérieur est en cours d’élaboration, après la mise en place mercredi du présidium. Une question divise d’ores et déjà l’équipe de cette institution.
La pomme de discorde semble être, manifestement, la problématique de groupes parlementaires. Une partie des conseillers plaident pour la création des groupes parlementaires. Selon nos informations, ceux-ci aimeraient que la création de ces groupes correspondent à des sensibilités, une expression vague que contestent une minorité des membres du Conseil national de transition. Pour ces derniers, il est incongru de parler des sensibilités à un moment où il n’y a ni majorité ni opposition. En plus, les composantes très nombreuses, dont on ne sait où classer en groupe. D’autant plus que tout le monde le sait, le groupe parlementaire est une donnée électorale, fixée selon le poids ou le nombre des élus.
Au-delà de cette difficulté politique, la création des groupes parlementaires, est un motif de dilapider davantage des moyens de l’Etat : les présidents et rapporteurs de chaque groupe, traditionnellement, bénéficient des avantages financiers colossaux, des équipements et moyens roulants supplémentaires. Une situation qui laisse planer désespérément le doute sur l’intention des membres que composent cette structure, déjà que le budget élaboré plonge les citoyens dans le spéciative.
L’on espère toutefois que cette forfaiture ne puisse pas passer, même si elle est déjà prématurément concoctée. Et pour preuve, la composante de forces de l’ordre a dénommé son « groupe parlementaire pacifiste ».