La circulation des véhicules gros porteurs en plein jour dans la ville de Ndjamena ne permet pas la libre circulation des automobiles et les motocyclistes. Un tour dans les grands axes de la capitale nous permis de relever quelques difficultés.
Les engins de poids lourds communément appelés gros porteurs qui circulent en plein jour dans la capitale Ndjamena causent des embouteillages voire des cas d’accidents graves. Du rond-point à double voie dans le 7ème arrondissement en passant par le viaduc de Chagoua jusqu’au marché à mil dans le 4ème arrondissement, le constat est alarmant. Malgré la communication du maire de la ville de N’Djamena Ali Haroun, suivie de celle de la direction de la police nationale à l’endroit des propriétaires des véhicules de transport, ils sont restés de marbre. Ils déchargent et circulent en plein jour dans la ville, empêchant de ce fait la fluidité de la circulation. Pourtant, l’arrêté du Directeur Général de la police Moussa Haroun Tirgo, rendu public le 16 mars dernier interdisant la circulation des gros porteurs en journée dans la ville est on ne peut plus clair, explicite. Mais force est de constater que rien n’a changé. Qu’est-ce qui peut expliquer ce comportement incivique ? Est-ce que ces individus sont au-dessus de la loi ? La police nationale qui devrait contrôler la mise en application de cette décision émanant de sa direction générale, reste muette face à cette situation qui perdure. Les autorités en charge de la sécurité publique sont interpelées à juste titre car c’est la vie des citoyens qui en dépend.