L’inondation dans les quartiers du 9e arrondissement a poussé plusieurs personnes à abandonner leurs habitations. Occasion pour les voleurs de semer le trouble. Certains jeunes des quartiers concernés ont décidé de monter la garde jusqu’au retour à la vie normale. Dans quelle condition vivent-ils ?
Par DJAGBARA Xavier.
Ces maisons aux milieux des eaux ont été désertés par ses habitants du fait de l’inondation qui sévit dans le 9ème arrondissement et ses alentours depuis le début de la saison des pluies. Occasion idoine pour les imposteurs et les voleurs de semer le chaos. Si certains quartiers inondés sont surveillés par les forces de l’ordre, d’autres sont à la merci des voleurs qui saccagent tout à leur passage. N’ayant pas le choix que de surveiller leur maison, certains jeunes sont obligés de vivre aux milieux des eaux. Les témoignages sont émouvants.
Les eaux des fleuve Logone et chari ont quitté leurs lits initiaux. Les riverains, contraint d’être leur propre gardien s’adaptent comme ils peuvent pour survivre dans des conditions hygiéniques parfois déplorables.
Walia, Ndigangali, Ndou ou encore Toukra, ces quartiers du 9e arrondissement de la ville de N’Djamena, englouti par l’eau, sont semblables à des quartiers fantômes. Faudrait peut-être songer à s’adapter au cas où les eaux ne se retireraient pas. Toutefois, le gouvernement est interpellé pour trouver des solutions durables à cette situation sinistre que traverse actuellement certains Tchadiens victimes de l’inondation.