Tchad: la France à l’honneur pour ses actions soutenues

Depuis plus de 20 ans, la France répond aux nombreux défis que représente au Tchad l’amélioration de l’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement. Durant cette période, plus de 65 milliards de francs CFA (100 M€) de subventions ont été mobilisées pour la réalisation de projets d’hydraulique rurale et pastorale, d’adduction d’eau potable, d’assainissement pluvial, de collecte des déchets et de construction de toilettes publiques et domestiques, en provinces et dans les grands centres urbains du Tchad (N’Djaména, Moundou et Sarh).

Les chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) fournissent de nombreux appuis en faveur d’une meilleure connaissance des écosystèmes lacustres tchadiens. De nombreux projets d’ONG soutenus grâce aux financements français de l’AFD, du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France et du Centre de Crise et de Soutien du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères ont également contribué à faciliter dans plusieurs zones l’accès des populations rurales à de l’eau potable.

Le 22 mars 2021, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, organisée au Palais du 15 janvier de N’Djaména, plusieurs projets actuellement mis en œuvre au Tchad grâce aux soutiens de la France ont été valorisés lors de l’exposition organisée à la demande du ministère de l’hydraulique urbaine et rurale :

 Le projet Eau et assainissement à N’Djaména (PEAN), financé à hauteur de 27 M€ (18 Mds FCFA) par l’AFD et l’Union européenne, en voie d’achèvement, va permettre de réduire les inondations dans les nouveaux quartiers périphériques Nord et Est de la capitale grâce à un nouveau système de drainage des eaux pluviales, d’apporter de l’eau potable aux populations et de limiter la défécation à l’air libre grâce à la construction de latrines publiques et domestiques.

 le projet de lutte contre les inondations à Moundou (PLIM), soutenu à l’aide d’une subvention de 10 M€ de l’AFD (6,5 Mds FCFA), a montré toute son efficacité lors de la dernière saison des pluies, en réduisant fortement les inondations dans plusieurs quartiers centraux de la ville.

  le projet de gestion des eaux de ruissellement dans le Tchad sahélien (GERTS), cofinancé par la Coopération suisse (5 M€ / 3,3 Mds FCFA) et l’AFD (10 M€ / 6,5 Mds FCFA) permet la réalisation de seuils d’épandage et de dispositifs anti-érosion facilitant les productions agro-pastorales dans les provinces du Batha, du Wadi-Fira et de l’Ennedi.
Grâce aux stands présentant ces différents projets, l’AFD a reçu le prix de la meilleure exposition (voir photos)
D’autres projets méritent également d’être mentionnés :
  financé par l’AFD à hauteur de 6,5 M€ (4,2 Mds FCFA), le projet d’aménagement hydroagricole du Bahr Linia, en voie d’achèvement, a permis la remise en eau d’un défluent du Chari sur plusieurs kilomètres et l’irrigation de près de 2000 hectares, augmentant ainsi les capacités de production agricoles (maraichère et fruitière) et offrant de nouvelles opportunités d’activités, d’emplois et de revenus pour les populations ; de cette zone situé à proximité de la capitale ;

  le projet d’aménagement, à N’Djaména, du Canal des Jardiniers (15 M€ / 9,8 Mds FCFA), vise à améliorer le drainage des eaux pluviales de plusieurs quartiers centraux de la capitale, et apporter ainsi une meilleure qualité de vie aux populations grâce aux équipements marchands, sportifs et récréatifs qui seront aménagés sur ses berges ;

  enfin, un nouveau projet pour la réhabilitation et l’extension du réseau d’eau potable de N’Djaména démarre actuellement grâce notamment à un financement de 60 M€ (40 Mds FCFA) assuré par de trois bailleurs de fonds que sont la France, l’Union européenne et les Pays Bas.


Malgré les appuis des partenaires et les investissements de l’Etat, les besoins dans les domaines de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement, et de la gestion des ressources hydriques restent considérables et beaucoup reste à faire. D’autres bailleurs de fonds, et notamment ceux membres de l’Alliance Sahel, sont appelés à soutenir davantage les initiatives et projets dans ces secteurs vitaux.

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