États-Unis : la Chambre des représentants vote une loi pour protéger le mariage homosexuel.

La Congrès américain s’active pour garantir le mariage de personnes de même sexe, protégé depuis 2015 aux États-Unis mais qui pourrait être remis en cause par la Cour suprême. Pour cela, elle a voté une proposition de loi qui a peu de chances d’aboutir au Sénat.

Ce vote est la conséquence directe de la révocation par la Cour suprême des Etats-Unis de l’arrêt Roe vs Wade. Les élus démocrates cherchent à protéger le mariage homosexuel en l’inscrivant dans la Constitution.

Craignant que ce droit soit limité par de futures jurisprudences, la Chambre des représentants a adopté, mardi 19 juillet, une loi pour le protéger dans l’ensemble des États-Unis. Elle doit également se prononcer sur un projet de loi garantissant l’accès à la contraception.

La proposition de loi sur le mariage de personnes de même sexe, introduite lundi au Congrès, a reçu le soutien de 267 élus, soit l’ensemble des démocrates soutenus par 47 républicains, lors d’un vote salué par des applaudissements dans l’hémicycle. En revanche, 157 républicains s’y sont opposés.

Ses chances d’aboutir au Sénat semblent plus limitées puisqu’il faudrait que dix élus républicains votent avec les démocrates. Seule la sénatrice Susan Collins s’est, pour l’instant, dite prête à le faire.

Son inscription à l’ordre du jour semble donc avoir pour objectif de forcer les républicains à prendre position sur ce sujet qui divise leur électorat. Une large majorité des Américains soutiennent en effet le mariage entre personnes de même sexe (71 %), y compris dans les rangs républicains. Mais la droite religieuse y reste majoritairement opposée.

Quelle que soit leur position sur le « Respect for Marriage Act », les républicains risquent donc de se trouver en porte-à-faux avec une partie de leurs électeurs avant le scrutin de mi-mandat, en novembre.

Concrètement, la loi abroge des législations antérieures définissant le mariage comme une union entre un homme et une femme et interdit aux agents d’état civil – quel que soit l’État dans lequel ils travaillent – de discriminer les couples « en raison de leur sexe, race, ethnicité ou origine ».

Elle s’applique donc aux personnes de même sexe, dont les unions sont garanties depuis 2015 par la Cour suprême des États-Unis, mais aussi aux couples interraciaux, que la haute juridiction protège depuis 1967.

Sources: France 24

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