Selon les données publiées mercredi par l’UNICEF et l’Organisation internationale du travail, environ 138 millions d’enfants travaillaient en 2024, dont 54 millions dans des secteurs dangereux dans le monde. Au Tchad, la situation est toute aussi alarmante.
Bien que la loi tchadienne interdit le travail des enfants, ceux-ci continuent à être exploités et forcés à travailler comme domestiques ou encore dans les mines et des restaurant traditionnels.
Dans les marchés de la ville de N’Djamena par exemple, les petits restaurants, recrutent généralement des enfants de moins de 15 ans pour faire les livraisons de plats aux clients, faire la vaisselle et nettoyer les tables. Parfois très mal payé, dans un environnement brouillant, ces adolescents sont souvent confrontés à des arceharcèlementsà la maltraitance dans ces lieux. Dans les foyers, les filles de 12, 14, 16 ans sont souvent obligées de travailler plus de 8heures par jour pour trouver de quoi nourrir leur famille. Qui généralement, les ont trouvé cet emploi. La vente à la sauvette est aussi, un secteur où bon nombre des enfants de moins de 15 ans excellent au Tchad.
Pour ceux qui ont eux la chance d’être scolarisé, ils sont obligés de travailler, avant d’aller à l’école.
Une situation très triste, qui impacte fortement sur la santé mentale de ces enfants. Selon le psycho psychosociologue Etémé, « Ces adolescents devient souvent très triste, frustré et perdent confiance en eux. À leur jeune âge, ils subissent des charges de travail énormes qui causent parfois des traumatismes psychologiques et entraînent parfois à la folie ».
Selon l’UNICEF, si « plus de 20 millions d’enfants ont quitté le monde du travail depuis 2020, des millions d’autres sont toujours privés de leurs droits ». Pour y parvenir les États, devraient mettre un accent prioritaire sur cette question pour atteindre cet objectif d’éliminer le travail des enfants en 2025.
