La montée progressive des eaux du fleuve Chari et Logone fait trembler la population n’djamenoise

Alors que la population tente d’oublier des cicatrices des inondations de 2022, pendant que certains essayent de panser leurs blessures, la montée progressive des eaux du fleuve Chari et Logone vient entrainer d’avantage le traumatisées.

Par: Romaric Madjastan

Afin de prévenir des éventuelles inondations, la population N’Djamenoise, en particulier celle du 9eme arrondissement de ville, effrayée est vent débout depuis quelques jours.

Les mauvais souvenirs et l’évolution des eaux causée par le changement climatique font penser au pire. « Pendant ce temps-là je ne dormais pas. Notre concession était dans l’eau. Et si je dois encore endurer ce calvaire, je crois que je ne supporterai pas. C’est très dur pour moi de voir tous les jours ces eaux qui montent sans arrêt, j’ai peur », se lamente un riverain.

« La situation de 2022 est en train de nous guetter. Malgré la construction des digues, je reste sur mes gardes, je refus d’être surpris », dit un autre habitant du quartier Walia. Ajoutant que « les digues ne pourraient retenir et contenir l’eau si elles ne sont pas renforcées ».

Certains appellent à la vigilance de tous pour ne plus être surpris par les inondations comme c’était le cas l’année dernière qui ont fait de milliers de sinistrés. Les villes comme Bongor, Loumia, Kim et autres sont également concernées par cette situation. Le bilan des conséquences des inondations de 2022, fait état d’au moins 1 001 791 personnes, soit 166 965 ménages affectés dans 18 des 23 provinces du pays.

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