Les enseignants-chercheurs veulent de l’argent. Après avoir patienté, d’après eux. Et le communiqué fait savoir qu’ils ont montré leur bonne foi, mais que malheureusement « le gouvernement persiste dans sa logique. Les arriérés des salaires, des primes et indemnités deviennent récurrents ». Et le communiqué indique que « toutes les institutions du supérieur accusent trois mois d’arriérés de salaires, de primes et d’indemnités (juin, juillet et août) ».
C’est pourquoi les membres dudit syndicat préviennent qu’« afin d’éviter toutes perturbations lors de la relance des activités académiques au début du mois de septembre, le bureau exécutif national demande au Conseil militaire de transition et son gouvernement de résoudre ce problème avant la fin du mois d’août». Le communiqué ne s’arrête pas que là.
« Passé ce délai, la reprise des activités académiques au niveau de l’enseignement supérieur n’aura pas lieu », menace le document qui porte l’empreinte du président du SYNECS, Dr GUIRAYO Jérémie. Des revendications qui reviennent de manière sporadique. Et comme toujours, ils disent ne pas être responsables de ce qui adviendra.