Depuis un certain temps, des conflits intercommunautaires soldés par des morts d’hommes sont signalés de part dans certaines provinces du Tchad. Mais aucun procès n’a eu lieu pour situer les responsabilités des uns et des autres. Cette situation peu reluisante met à mal la quiétude des tchadiens. Bedoum Lionel Jospin
Les nombreux cas de conflits intercommunautaires notamment à Sandana, Abeché, Kélo à Danmadji, et recemment à Kouribougoudi, sont les prémices d’une société en perdition et où la vie humaine, considérée comme sacrée est banalisée. De facto, l’on se demande si l’appareil judiciaire exerce-t-il réellement son pouvoir régalien. Pendant que les parents des victimes s’impatientent au prix du vivre ensemble, aucun procès digne de ce nom n’est à l’ordre du jour pour réprimander les individus impliqués dans ces conflits. Le Tchad étant sous la coupe d’un régime démocratique, à ce titre, comment peut-on expliquer la recrudescence des cas de violence en si peu de temps, la peur de l’autre, des fait qui prennent de l’ampleur face au laxisme de l’appareil judiciaire bien entendu. A l’allure où vont les choses, Peut-on espérer un retour à l’ordre pendant que les auteurs parfois connus circulent sans en être inquiétés?
La paix une necessité pour le Tchad
Martin Luther King en son temps disait et je cite « nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots ». Tous les tchadiens sont appelés à vivre ensemble, à conjuguer les efforts pour que notre pays puisse sortir de l’ornière qui a trop souffert de la guerre. Pour ce faire, la justice doit être appliquée dans toute sa rigueur afin de redonner confiance aux citoyens car il n’y a pas une nation juste si le respect des droits humains est allègrement foulé au pied. En cette période de transition, la paix, l’amour et la cohésion sociale sont plus que jamais nécessaire pour la réussite du dialogue nationale.