GUINÉE CONAKRY : Ce que l’on sait désormais de l’insurrection de ce dimanche

Tentative de coup d’État en Guinée… Les forces spéciales affirment être au cœur du pouvoir à Conakry. Ils revendiquent l’arrestation du président Alpha Condé. Après des tirs nourris tôt, ce dimanche matin, dans la presqu’île de Kaloum, aux abords du palais présidentiel. La situation reste, tout de même, toujours confuse.

La première déclaration des putschistes Guinéens après la capture du président de la Guinée Conakry, Alpha Condé, est faite cet après-midi. Le putsch est sous le contrôle du Commandant Mamady DOUMBOUYA. Il a été orchestré par l’ancien légionnaire des forces spéciales. Tout est parti en matinée de ce dimanche, quand des tirs ont retenti, partout au tour du Palais présidentiel.

Dans l’après-midi, les putschistes ont revendiqué l’arrestation d’Alpha Condé. Le colonel Mamady Doumbouya, commandant des forces spéciales de l’armée guinéenne qui auraient mené l’insurrection, a livré un message à la radio-télévision nationale, la RTG. Bien avant cela, une déclaration sur les réseaux sociaux est adressée à toute l’armée de converger. Alors que le ministre de la défense, Mamadi Diané, a déclaré que la situation était sous contrôle…

Encerclé d’hommes en armes, un drapeau guinéen sur les épaules, il a annoncé la dissolution des institutions, la suspension de la Constitution et la création d’un Comité national pour le redressement et le développement (CNRD). Il promet un dialogue national inclusif pour écrire une nouvelle Constitution.

Peu de place pour le suspens

Reste à savoir si le reste de l’armée va suivre l’appel du colonel Doumbouya et si les affrontements étaient réellement terminés. Sans tarder, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a, dans un tweet, condamné « fermement « toute prise de pouvoir » en Guinée « par la force du fusil ». On y lit un appel de Antonio Guterres à la libération « immédiate » du président Alpha Condé.

Or, sur une photo et une vidéo que Tchad24 a diffusées, on voit Alpha Condé chemise ouverte, assis dans le canapé d’un salon. Un militaire l’interroge. Le chef de l’État n’a pas pipé mot. Des sources proches du pouvoir Condé reconnaissent que ce dernier est bien aux mains des insurgés.

A l’origine, c’est très tôt dans la journée, aux premières heures de la journée, que des soldats s’étaient mutinés. Des tirs ont été entendus au centre-ville non loin du palais présidentiel, du ministère de la Défense et du siège de l’état-major des armées. A l’image d’un mouvement préparé, des militaires roulant à vive allure exhortent les habitants à rester chez eux. Le colonel Mamady Doumbouya serait réputé proche de la France. Investigations en cours…

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