Le 27 janvier, l’ONU a déclaré la situation humanitaire à Goma, en République Démocratique du Congo (RDC) «volatile et dangereuse».
« La population civile d’une région déjà massivement touchée et où les défis humanitaires sont considérables, les risques d’une catastrophe humanitaire de plus grande ampleur sont certainement très élevés… la situation sur le terrain reste volatile et dangereuse », indique le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, lors d’une conférence de presse au siège des Nations unies.

En effet, « la situation humanitaire à Goma et dans ses environs est extrêmement préoccupante, avec de nouveaux seuils de violence et de souffrance atteints aujourd’hui, alors que les zones de combat actif se sont étendues à tous les quartiers de la ville. Les civils subissent de plein fouet l’escalade des hostilités », affirme Bruno Lemarquis, coordinateur humanitaire pour la République démocratique du Congo.
Pour l’ONU « la situation humanitaire à Goma est « extrêmement inquiétante », il est important de concentrer désormais ses missions sur la protection des civils qui « paient le prix le plus élevé ». La distribution d’aide alimentaire à Goma est suspendue ».

Ce Mardi 28 janvier, Des tirs retentissent encore dans certains quartiers de Goma, Les populations sont livrées aux combats entre forces armées congolaises et combattants du M23 alliés à des troupes rwandaises. Selon Des source locales, une nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l’ONU est prévue dans la journée.
Des morts sont de plus en plus recensés. Au joins 17 morts et 370 blessés enregistrés le 26 janvier 2025, selon le bilan des hôpitaux.

La population qui ne se sent plus en sécurité est tout le temps en replacement à la recherche Des zone paisibles. Près de 6,5 millions de personnes, dont 3 millions dans le Nord-Kivu, ont été déplacées à l’intérieur du pays.