Dans la ville de N’Djamena, les débits de boissons poussent comme des champions à proximité des écoles. Cette situation impacte négativement sur l’éducation des élèves et perturbent le bon déroulement des activités pédagogiques.
L’école est par excellence le temple du savoir, à cet effet elle doit être construite dans un environnement sain. Malheureusement on constate que dans certains quartiers de la ville de N’Djamena, des débits de boisson se trouvent à proximité des écoles. Outre, les nuisances sonores dont ils font montre, les boissons alcoolisées sont vendues au vu et au su de tout le monde sans que cela n’émeuvent la conscience des autorités. Pourtant, la loi n°2-61 du 2 Mars 1961 du Ministère des commerces, au titre 2, article 12 instituant un régime de licence pour les débits et les établissements d’enseignement, stipule que : « sous réserve de droit acquis, aucun débit de boissons, des 2,3, 4, 5 et 5 ne peut être ouvert ou transférer à moins de 100 mètres mesurés par la voie la plus courte des écoles, des hôpitaux et dispensaires ». De l’avis de quelques promoteurs des écoles d’enseignement de la place, cette situation impacte non seulement sur l’éducation des élèves mais perturbent également le bon déroulement des activités pédagogiques.
Les autorités en charge de l’éducation nationale doivent intervenir pour trouver une alternative afin d’améliorer les conditions d’études des élèves si non leur éducation est dangereusement menacée.