La journée de dimanche 4 mai, a été marquée par des manifestations à la capitale haïtienne. Le peuple demande le départ du premier ministre et dénonce les violences des gang.
Instable depuis des années, Haïti fait face à de nombreux problèmes. Que ça soit politique, social ou économique. Et jusqu’ici l’insécurité va grandissante avec la forte présence des gangs. Pour mettre un terme, les citoyens manifestent. Pour eux , le Conseil présidentiel de transition doit partir.
Pour l’artiste hip-hop Stevenson Telfort, connu sous le nom d’A.T.R.O.S., Ils ont besoin « besoin de sécurité, de nourriture, d’un toit, de soins de santé », car s’il ne peuvent pas assumer ces responsabilités, il doivent partir.
Cette manifestation en hommage à plusieurs leaders communautaires récemment tués lors de violents affrontements avec des groupes armés. En effet, entre « janvier et mars 2025, plus de 1 600 personnes ont été tuées et au moins 580 blessées dans des violences liées aux gangs ».
Les gangs
Selon les États-Unis, deux grandes factions, sont au centre de ces violences. Notamment Viv Ansanm et Gran Grif. Viv Ansanm est une coalition influente, et Gran Grif domine la région centrale du pays. Cependant, les ONG, inquiet, craignent que cette déclaration des USA complique davantage leurs opérations humanitaires. Notamment l’accès à la nourriture et à l’eau potable, souvent soumis à des négociations avec les gangs.
La justice populaire
En mars, plusieurs habitants armés de bâtons et de machettes, épaulés par une brigade environnementale, avait réussi à reprendre une école catholique occupée par plus de 100 présumés membres de gangs. Une action qui avait renforcé la détermination des populations à mettre fin au carnage des gang. La situation humanitaire reste critique et la mission internationale reste toujours sous-financée et largement en sous-effectif. Ceci, avec seulement 1 000 agents déployés sur les 2 500 prévus.