Le Ghana, met en cause, les conditions de travail éprouvantes imposées aux modérateurs de contenus employés par son sous-traitant Majorel, une filiale du groupe français Teleperformance. Une poursuite judiciaire qui intervient après celle des États-Unis.
Selon les accusations, Meta expose quotidiennement les modérateurs à des images de meurtres, de violences extrêmes et d’abus sur mineurs. Ce qui implique la détérioration rapide de leur santé mentale. Notamment dépression, anxiété, insomnie et addictions. Avec tous ces risques, leur salaire de base plafonne à environ 1 300 cedis par mois soit 77,88 Euro. Ce qui n’est point un équilibre au coût de la vie dans la capitale. Meta et Teleperformance assurent respecter les standards de rémunération et de bien-être
Selon certains témoignages , les salariés ont été licenciés après avoir manifesté des signes de détresse psychologique. Allant parfois jusqu’à des tentatives de suicide.
La juridiction britannique Foxglove prépare en ce moment deux recours : l’un pour préjudice psychologique collectif, l’autre pour licenciement abusif.