Mercredi 15 janvier 2025, les palestiniens ont salué l’annonce d’un imminent accord de cessez la guerre entre le Hamas et Israël à Khan.
A Gaza, dans les rues de Deir al-Balah, les populations n’ont pas tardé à faire entendre leur crie de joie à l’annonce de la bonne nouvelle. Avec cette guerre qui a massacré nombreux de leur proches, les citoyens se sentent soulagés et heureux de la nouvelle de la trêve.
Une proche entente.
Selon des responsables, des deux parties en conflit, il y a une possibilité de mettre fin aux combats. Israël et le Hamas ont convenu d’un accord de cessez-le-feu pour mettre en pause la guerre dans la bande de Gaza . Trois responsables américains et le responsable du Hamas ont requis l’anonymat pour discuter des contours de l’accord avant l’annonce officielle par les médiateurs à Doha. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a déclaré que les détails sont à finaliser.
L’asie salue l’initiative.
« La Chine salue l’accord sur un échange entre un cessez-le-feu et la libération d’otages à Gaza, exprimant l’espoir que cet accord soit mis en œuvre de manière effective et qu’il ouvre la voie à un cessez-le-feu complet et permanent », a affirmé Guo Jiakun, un porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, lors d’une conférence de presse régulière à Pékin.
En effet, cet accord prévoit la libération par étapes de dizaines d’otages détenus par le Hamas ; la libération de centaines de prisonniers palestiniens en Israël ; le retour des déplacées à Gaza. Pour couronner le tout, un plan d’aide humanitaire sera mis sur pied.
Une trêve ambiguë.
Cet accord permettra un cessez le feu pendant six semaines, avec ouverture de négociations visant à mettre fin définitivement à la guerre. Pendant cette période, « 33 des près de 100 otages devraient retrouver leurs proches ». Cette première phase de la trêve à Gaza, entrera en vigueur dimanche. L’ONU a appelé à lever les obstacles à l’aide humanitaire dans le territoire palestinien.
Cependant, « Le Hamas renie des parties de l’accord conclu avec les médiateurs et Israël pour essayer d’extorquer des concessions de dernière minute », a déclaré Benyamin Nétanyahou dans un communiqué. « Le cabinet israélien ne se réunira pas tant que les médiateurs n’auront pas notifié à Israël que le Hamas a accepté tous les éléments de l’accord », a-t-il ajouté.