Le 1er février 2008, une bataille a opposée les rebelle de l’UFR de Timane Erdimi aux forces armée tchadienne à Massaguet à 50KM de la capitale. Les combats, qui avaient éclaté dans l’après-midi entre l’armée et les rebelles, ont cessé une heure plus tard sans que l’armée réussisse à s’imposer face aux rebelles.
Les rebelles ont pris le dessus et ont avancer vers N’Djamena.
La bataille de Massaguet a été très violente. L’armée n’a pas réussi à s’imposer ,des blessés ont été évacués sur N’Djamena.
Le président Idriss Deby était vraisemblablement sur place au front et a regagné la capitale
De son côté, l’alliance de la rébellion affirme avancer sur N’Djamena après ces combats.
Timan Erdimi, l’un de ses responsables joint par téléphone satellitaire, par les medias internationaux a affirmé qu’ « Il y a eu de très violents combats qui se sont terminés une heure plus tard. Nous avons affronté une colonne dirigée par le président Deby » déclare t’il sur les ondes de RFI.
Timane Erdimi
« On les a complètement +cramés+, mais Deby a pu s’enfuir. Maintenant nous sommes entre Massaguet et N’Djamena. Nous venons à N’Djamena. Je pense qu’on y sera ce soir (vendredi) ou demain (samedi) matin », a ajouté M. Erdimi.
Après cinq journées de progression des rebelles à travers le Tchad sans rencontrer de résistance, des combats avaient éclaté le 1er février 2008 matin sur le principal axe reliant l’Est du Tchad à N’Djamena, peu avant la localité de Massaguet.
Des rebelles tchadiens venus du Soudan arrivent non loin de N’Djamena après avoir traversé pendant quatre jours le pays d’est en ouest, en évitant l’armée nationale tchadienne (ANT).
- L’ANT menée par le président Idriss Deby Itno échoue à bloquer l’avancée des rebelles et revient se déployer autour de N’Djamena.
La bataille est extrêmement dure et tourne à la déconfiture de l’ANT. L’intervention opportune d’un hélicoptère Mi-35 gouvernemental, piloté par des Biélorusses et des Ukrainiens et qui attire sur lui tous les feux des rebelles permet à Idriss Deby de s’extraire de la bataille.
Daoud Soumaine, le chef d’Etat major à l’époque trouvera la mort aux champs d’honneur pendant la bataille de Massaguet. - La France, liée au Tchad par un accord de coopération militaire technique, assure qu’elle respectera ses engagements.
Les affrontements avaient cessé au bout d’une heure et les rebelles ont avancés sur N’Djaména, ils vont attaquer la capitale très tôt dans la matinée le 2 février 2008.