Plusieurs journalistes ont fait l’objet des bavures policières le 27 novembre 2020. Certaines radios ont également été prises d’assaut. A ce titre, le patronat de la presse a fait une sortie pour dénoncer une tentative de musèlement
Dans un communiqué de presse signé de son secrétaire général, Allafi Amadou Nganansou, le patronat de la presse tchadienne (Ppt) s’insurge fermement contre les atteintes physiques sur certains journalistes, leur interpellation et l’encerclement des locaux de certaines radios dans la ville de N’Djamena. Notamment la radio associative F.M Liberté, la radio Arc-en-ciel FM et la radio Vision FM. Des journalistes en formation dans l’enceinte de la radio FM Liberté ont subi des coups avant d’être amené par les éléments du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP), dénonce le communiqué.
Le patronat de la presse tchadienne, estime que ces agissements sont le symbole du recul de la démocratie et de la liberté d’expression au Tchad. « Il est regrettable d’observer qu’après trente années de démocratie, las bastonnades, les arrestations arbitraires et les séquestrations accompagnent encore les journalistes dans l’exercice de leur métier » s’indigne le patronat qui rappelle que, «la liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui reposent sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression.»
Thierry AZOUD.