La capitale tchadienne fait de plus en plus face à la dégradation des rues, un calvaire pour les usagers qui doivent s’armer de courage tous les jours surtout en cette période de pluie. BIAKTCHEBO Emmanuel.
C’est une réalité qu’à N’Djamena, des nids de poules ont épousé les bitumes. Ils dictent leurs lois aux usagers de la route qui sont obligés de ralentir à tout moment, une conduite suivie par tous pour ne pas se retrouver au sol. Certaines rues et avenues sont réputées par leur nombre de trous. L’avenue du 10 octobre, celle du général De gaule, Goukoni Weddeye par exemple présentent des images piteuses, et ce sans oublier les rues adjacentes. Tout autour des ronds-points également, des creux sont observés, une situation stressante pour bon nombre des usagers, mais il est hors de question que ces trous freinent leurs activités quotidiennes quand bien les risques s’avèrent être grands.
Avec ces pluies diluviennes, les trous en plein milieu du goudron font le beau temps des automobilistes habitués optent pour des endroits moins dégradés ou circulent dans le sens inverse, les piétons ont alors très peu de manœuvre.
Sur certains axes, les nids de poule sont les conséquences directes des bouchons et très souvent cela se passe sous l’œil impuissant des autorités. Le colmatage opéré par endroit pour entretenir un tant soit peu ces rues et avenues semble échapper au contrôle de ceux qui ont la charge. Vivement que des moyens conséquents soient déployés pour soulager la souffrance des usagers.