Tchad : les médecins réclament de meilleures conditions de travail

Le président de l’Ordre national des médecins du Tchad (ONMT), Dr. Mbaiguinam Dionadji, a appelé samedi à de meilleures conditions de vie et de travail pour les médecins tchadiens. 

Selon lui, le métier est affecté ces derniers temps par l’exercice illégal de la médecine, ce qui constitue un danger pour la population. 

Dr. Mbaiguinam Dionadji a rappelé aux autorités que la santé est la chose la plus précieuse dont nous possédons. 

L’ONTM s’est lancé dans un vrai défi d’amélioration de la profession médicale, afin d’assurer des soins de qualité à la population et de crédibiliser le corps de métier. 

« L’unité d’action et la solidarité au sein du corps médical permettront d’améliorer la prestation de service de santé et de relever le défi du système médical au Tchad », a déclaré en mars 2019 le président de l’ONMT. 

La prolifération des faux médicaments inquiète les pharmaciens

En décembre 2019, l’Ordre national des pharmaciens du Tchad est également montée au créneau pour sensibiliser sur la problématique des faux médicaments de la rue et l’exercice illégal de la pharmacie au Tchad.  

Les faux médicaments seraient responsables de la mort d’environ 500 000 personnes chaque année sur le continent africain. 

Ce samedi 18 janvier, un sommet international sur la lutte contre le trafic et la consommation des faux médicaments s’est ouvert à Lomé, au Togo, pour évoquer le problématique. 

Le ministère de la Santé prend les choses en main

Le 3 octobre 2019, le chef de l’Etat a créé par décret une police sanitaire au Tchad, tandis que le 3 janvier dernier, une dizaine de membres du Gouvernement se sont penchés sur le processus de mise en place de cette police sanitaire.  

La police sanitaire est chargée de promouvoir l’information, la sensibilisation et la commercialisation sociale en matière de santé, d’hygiène publique et de protection de l’environnement. Elle a pour mission plus spécifiquement de fédérer toutes les synergies afin de faire face à tous les problèmes liés à la santé, à l’hygiène publique et environnementale.   

Mi-novembre 2018, le ministère de la Santé publique a estimé que sur 321 établissements privés de soins médicaux contrôlés à l’issue d’une mission, 92 n’étaient pas conformes et devaient être fermés dans l’immédiat, tandis que 101 établissements ont été mis en demeure de se conformer aux règles sanitaires, sous peine de fermeture.  

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