Tchad : les fonctionnaires libérés de « la janviose »

Plus de deux jours déjà que les agents de l’État du Tchad, reçoivent leur salaire. Un ouf de soulagement pour ceux-ci après le calvaire imposé par les dépenses des fête de fin d’année.

Des longues files d’attente de citoyen se font remarqué depuis vendredi dans les Banques, microfinances, et autres pour recevoir le fruit de leur labeur. Après avoir brouiller le noir pendant plusieurs jours, les agents de l’Etat ont retrouvé le sourire. Les virements sont passés comme dirait quelqu’un.

Le mois de janvier a été très dur pour les agents de l’Etat qui ont dilapidé en un temps record leur argent pendant les deux fêtes de fin d’année. C’est –à- dire la nativité et la saint-sylvestre. Au lendemain de ces deux événements, les fonctionnaires tirent le diable par la queue. Ils ne savent plus à quel saint se vouer, certains sont criblés des dettes afin de joindre les deux bouts. D’autres ont fait des découverts pour arrondir la fin du mois.

Comme geste sauveur, le Gouvernement a respecté la tradition en payant le salaire à terme échu comme il en a l’habitude depuis quelques années.

Certains agents qui se sont bien organisés ont tenu le coup pendant ce mois que tout le monde qualifie de calvaire sans précèdent. D’ailleurs, ceux qui ont contracté des prêts auprès des banques n’ont que les yeux pour pleurer puisque les banques ont tout retiré. C’est le cas de ceux qui sont sous crédits. Ceux –là ont séance tenante opéré encore d’autres découverts pour subsister. Beaucoup de fonctionnaires de l’Etat sont devenus des esclaves des banques de la place. Ils n’arrivent pas à s’en sortir.

En tout état de cause, il faut savoir gérer son salaire. Ne jamais vivre au-dessus de ses moyens. C’est dans ce sens qu’on pourra faire face aux vicissitudes sinon des contingences de la vie. Comme disait un dicton populaire « un homme avertit en vaut deux ». Nous espérons que ces agents de l’Etat prendront des dispositions nécessaires pour ne pas tomber dans leur propre piège comme c’est le cas cette année. A bon entendeur salut !

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