Les épreuves du concours de l’ENA, Ecole Nationale d’Administration, s’est effectivement déroulé, après deux décisions de justice prise par la chambre administrative du tribunal de grande instance de N’Djamena. Mathurin NGAKOUTOU NAIRA
En dépit de nombreuse controverses au sujet de la participation des arabophones ou pas au concours d’entrée à l’école normale d’administration, les épreuves ont belle et bien eu lieu ce 21 septembre. Officialisé par une équipe conduite par le ministre SG adjointe du gouvernement RACHELLE OUALMI BAIRRA, peu avant notre descente. A l’entrée de l’ENA, un des cinq centres de composition retenus à N’Djamena, le portail est sécurité par les forces de l’ordre pour éviter les éventuels débordements mais les épreuves se sont plutôt déroulées dans une atmosphère apaisée. Malgré les débat houleux qui s’amplifient au tour de ce concours, un des étudiants nous confirme avoir bien abordé la première épreuve. Aucun incident majeur n’est à signaler au lycée féminin, par contre, de nombreuses personnes sollicitant l’anonymat ne comprennent malheureusement pas La seconde ordonnance publiée quelques heures après la première décision de justice et qui permet seulement les francophones à composer ledit concours. Selon des sources rassurantes, les plaidoyers pour le droit des arabophones aux mêmes titres que les francophones sont en cours. Il faut se rappeler que sur le plan national, environ 75OO postulants composent au même moment ledit concours dont 5OOO candidats a Ndjamena.