Fermées depuis 2016 pour faire face à la crise économique que traversait le pays, les portes de la fonction publiques sont restées hermétiques. Malgré le cris des diplômés depuis des lustres, les autorités demeurent insensibles. 20 000 places sont pourvues par le feu président Marechal IDRISS DEBY ITNO l’année derrière et cette année 5000 par le PCMT. La question des diplômés qui ont embrassé la rue demeurent. Peut-on croire vraiment au discours ?
AKEMON KABE PAKOU
L’annonce faite par le président du Conseil militaire de transition lors de son adresse à la nation ce 31 décembre 2021 est appréciée diversement par les acteurs de la société. Chacun voyait de son côté, son intérêt. Parmi les points qui étaient évoqués, l’intégration des jeunes à la fonction publique fait couler des salives depuis ces quelques jours. Les diplômés qui avaient regagné la rue pour exiger la concrétisation de la promesse du père 20 000 places sont comme hébétés face à une telle déclaration. Comment comprendre que depuis tout ce temps avec l’afflux des diplômés qui sont moulés en milliers par les universités et écoles de formation professionnelles tchadiennes et celles d’ailleurs. Cinq mille places, ça représente quoi parmi ces chiffres qui accroissent chaque année académique ? Parle-t-on toujours du gel d’intégration ou l’intégration pas du tout avec ce chiffre ?
Pour Me GOZZO TOURDNIDE, ancien membre de l’ordre des avocats et défenseur des droits de l’Homme, le PCMT aurait pu promettre 25 000. Question de prendre en compte la promesse du père et la sienne.