Le Président américain, a réuni hier mercredi 9 juillet, à la Maison Blanche les chefs d’Etat d’Afrique. Notamment le Libéria, le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau et le Gabon. Un mini-sommet destiné notamment pour les États-Unis à contrer l’influence grandissante sur le continent de la Chine et de la Russie.
Après avoir marginalisé les pays africains lors de son premier mandat (2017-2021) qu’il avait qualifiés avec Haïti de « pays de merde », Donald Trump a reçu cinq Chefs d’Etats africains hier à la Maison Blanche. Les qualifiant aujourd’hui, d’endroits « dynamiques avec des terres de très grande valeur, de super minerais, des grandes réserves de pétrole, et des gens merveilleux ». « Il y a un grand potentiel économique en Afrique, comme peu d’autres endroits, à bien des égards », a-t-il déclaré, disant vouloir accroître l’implication.

Le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Libérien Joseph Boakai et le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani ont été tous réunis hier mercredi à la Maison Blanche pour un mini-sommet destiné notamment à contrer l’influence grandissante sur le continent de la Chine et de la Russie et aussi discuter commerce, investissement et sécurité.
« Le président Trump estime que les pays africains offrent des opportunités commerciales incroyables qui conduiront à une prospérité mutuelle ». Pour lui, son gouvernement est présent et engagé sur le continent africain ». Un assemblage qui soulève des questions alors que ces pays ne sont pas des poids.
Donald Trump n’a pas choisi ces Nations aux hasard, elles sont des gouvernements riches en minerais, notamment en or ou en terres rares, des composants critiques pour l’économie mondiale, particulièrement les appareils électroniques ou véhicules électriques. La question des minerais est au cœur de ses négociations avec de nombreux pays étrangers. L’exemple avec l’Ukraine ou dans le cadre de l’accord de paix entre le Rwanda et la RD Congo, cette question était primordiale.
Le Sénégal, le Gabon et la Mauritanie vantent leurs nations

Lors des nombreuses échanges pas très bavard, la Mauritanie par la voix de son président, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a déclaré qu’elle a « des minerais, des terres rares, des minerais rares, du manganèse, de l’uranium, et de bonnes raisons de penser qu’elle a du lithium et d’autres minerais ».
Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, lui a fait mention des riches ressources en pétrole et gaz naturel. Tout en suggérant à Donald d’investir dans la création d’un club au Sénégal. Bien plus, il a « tenu à rassurer tous les investisseurs américains sur la stabilité politique » de son pays et sur « son environnement réglementaire favorable ».
Pour le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, son pays est riche. Ils ont plus de deux millions d’habitants et une grande diversité de matériaux bruts, des réserves de pétrole et de gaz, et il souhaite que ces ressources soient exploitées ». Avec le manganèse, minerai essentiel pour la fabrication de batteries, l’Amérique peut accroitre sa production. Comme pour dire Trump ne fait rien pour rien.