Le centre d’étude pour le développement et la prévention de l’extrémisme, (CEDEP) a organisé ce 27 Juin 2022 au CEFOD, une table ronde sous la thématique: le rôle des chefs traditionnels, religieux, la société civile et la classe politique. Au terme des échanges, des recommandations sont proposées en vue d’endiguer les conflits intercommunautaires.
Les causes et conséquences des conflits inter-communautaires étaient au coeur des discussions, avec à la clé un panel composé des éminents personnalités qui sont intervenus à tour pour de rôle avec des exemples à l’appui pour faire une mise au point sur l’origine ce phénomène qui perdure depuis belle lurette et mettant ainsi à mal la paix et la cohésion sociale entre les tchadiens. Avant de proceder aux questions-réponses, le vice-président du CEDEP, Ibrahim Moussa a dès l’entame de son intervention, situé l’objectif de cette table ronde qui selon lui est un rendez-vous du donner et du reçcevoir. Il a indiqué que les pistes et les solutions seront trouvées à l’issue de ce débat.
Préoccupés par la recrudescence des conflits intercommunautaires qui se crispent davantage, les participants ont pointé un doigt accusateur sur les autorités et les dignitaires religieux. Intervant, le président des chefs traditionnels du Tchad, Tamita Djidingar propose la gestion équitable des litiges et le respect des us et coutumes des communautés d’accueil.
A la question de savoir pourquoi les conflits intercommunautaires sont légion? Et Quelles sont les démarches préventives faut-il envisager? L’un des panélistes Pr Avocksouma Djona a décrié l’absence de l’autorité de l’Etat, en s’appuyant sur les nombreux cas des conflits intercommunautaires qui ont endeuillé les familles.
Dans sa mission régalienne qui est celle de proposer des solutions aux maux qui minent la société, le CEDEP entend organiser de temps à autres ces genres de rencontres afin de faciliter le dialogue entre les tchadiens.
