Ce vendredi 17 janvier, l’ex-président français, dénonce les accusations sans preuves de son procès. Sur sa page officielle Facebook, il énumère plusieurs faits.
« Après 10 années de calomnie, 48 heures de garde à vue, près de 60 heures d’interrogatoire, 10 ans d’enquête, je me trouve aujourd’hui devant vous pour affronter 4 mois de procès », ainsi commence ces propos sur sa page. Une manière de dire qu’il est prêt à affronter ses détracteurs.
Faux procès.
Pour Sarkozy, il s’agit d’un faux procès, basé sur des faits inexistant. C’est d’ailleurs pourquoi, il déclare, « je répondrai à toutes les questions, mais j’affirme, comme je l’ai fait durant toute la procédure, que vous ne trouverez me concernant aucune preuve du versement d’un seul centime libyen. Mes déclarations n’ont jamais varié, aucun mensonge n’a pu m’être opposé durant toutes ces années. J’ai toujours assumé mes responsabilités et je compte bien le faire pendant ces quatre mois ».
Rappelons que Nicolas Sarkozy comparaît depuis le lundi 6 janvier 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire dite du financement libyen de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. L’ex président est « accusé de corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens ». Chose rejeté en bloc.
Des accusations mensongères.
Selon lui, ces accusations sont des mensonges. « après 10 ans, nous avons la preuve de trois mensonges caricaturaux de mes accusateurs », a-t-il déclaré. Dans des énumérations, il cité clairement ce qui pourrait être non fondé.
« Les mensonges de Kadhafi et de son clan, qui ont créé de toutes pièces cette accusation ignoble en mars 2011 quelques jours après que j’ai dit que Kadhafi devait quitter le pouvoir, et quelques heures après que j’ai reçu à Paris les représentants du Conseil National de Transition libyen et que je les ai reconnues comme les nouvelles autorités légitimes de la Libye .Tous ont promis à plusieurs reprises qu’ils allaient produire les preuves de leurs accusations. Aucun ne l’a fait ; et pour cause : ces accusations ne reposent que sur de la calomnie ». En effet, ces accusations non aucune crédibilité. Ainsi, on ne peut accorder une attention particulière à des telles déclarations. Il s’agit d’une vengeance.
Par ailleurs, il affirme que, « la « note sur le financement libyen » est fausse. Car « l’authenticité a été démentie par ses deux supposés signataires et dont tout le monde est aujourd’hui convaincu que c’était un faux grossier ». Selon le rapport des gendarmes dans la procédure Cros, la publication du document était « déontologiquement impropre » et il existait « une forte probabilité pour que le document produit soit un faux ».
Pour Nicolas, son « principal accusateur, M. Ziad Takieddine, a fourni pas moins de 16 versions différentes des faits, dont la moitié pour dire qu’il ne n’a jamais donné d’argent. Son revirement a relancé l’affaire en 2016 , en pleine primaire de la droite ,lors d’une interview diffusée par ce même média qui avait publié la « note » dans l’entre-deux-tours de la présidentielle 4 ans plus tôt. Et qui avant de l’interroger a donné connaissance à Ziad Takieddine d’éléments issus du dossier d’instruction.
Des preuves peu probable.
Et donc après 10 ans d’enquête, 59 commissions rogatoires internationales dans 25 pays, des centaines de personnes interrogées, des centaines de milliers d’euros dépensés, qu’a-t-on trouvé ? Vous devez sentir mon indignation, ma sincérité, ma colère. Ces sentiments, je les revendique. On dit que la Justice manque de moyens. Quand c’est sur moi qu’on enquête, ce n’est vraiment pas le cas ! Nicolas Sarkozy ne compte plus désormais se taire. En attendant la suite de ce procès, la justice peut se retrouver face à un dilemme. Pour le moment l’ex président semble bien être outillé.