Les usagers des engins à deux ou quatre roues font la queue depuis quelques jours devant les stations de carburant du pays. Un tour dans certaines stations vous permet de vous rendre à l’évidence , que la situation est très préoccupante. L’Essence et le Gasoil se raréfient. Et pour obtenir une goûte relève d’un véritable parcours du combattant.
La question qui taraude les esprits est de savoir est-ce qu’au niveau de la raffinerie de Djarmaya , les gens sont en révision comme l’année dernière. Où pour trouver du carburant , les gens ont vu de toutes les couleurs. Ce qui a permis aux petits détaillants de se faire de bonnes affaires.
Le prix d’un litre d’essence oscille entre 1250 et 1500 voire 2000 francs CFA. Face à cette pénurie de carburant, les usagers ont les yeux rivés sur l’Autorité de Régulation du secteur des activités pétrolières au Tchad (ARSAT) , pour trouver une solution idoine. Quand il y a une carence de carburant, ce sont les activités économiques qui tournent au ralenti et l’administration publique est également pénalisée. Plusieurs employés sont absents à leur travail. Les dossiers ne bougeront pas d’un iota et cela est un manque à gagner pour le service public.
Les populations d’Abéché vivent également ce calvaire. C’est depuis des semaines qu’ils broient du noir, sinon ils tirent le diable par la queue. Même pas une goutte, d’essence et de gasoil dans les stations.
Beaucoup se demandent aussi ,est-ce que ce n’est qu’une pénurie artificielle sinon entretenue par les marqueteurs ? Autant d’interrogations qui méritent des réponses. En tout cas, les stations de la capitale ont connu depuis ce matin une affluence terrible et jamais égalée. Ce qui prouve que le carburant se raréfie.
Les autorités compétentes sont interpellées afin de trouver une solution adéquate à cette crise qu’on pourra qualifier de conjoncturelle afin de soulager le calvaire des usagers des engins de tout genre qui suent en ce moment à grosse goûte pour en obtenir. Nous osons croire que ce cri d’alarme n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Ousmane Béchirmi.
