Aujourd’hui, 28 avril, des patriotes du Niger, du Tchad et de la Guinée ont lancé un nouveau mouvement panafricain. ANJUD a été le catalyseur qui a lancé une nouvelle vague de lutte pour dédommager l’Afrique de ses années d’exploitation.
La vidéoconférence a réuni nos frères Ouzairou Mamane Amadou du Niger, qui a dirigé la réunion, Migo Natolban et Baltazar Alladoum Djarma du Tchad, et Moussa Kourouma et Abdoulaye Bangoura de la Guinée.

« Chers amis, aujourd’hui s’ouvre une étape importante ! Nous construisons un mouvement pour les réparations et la justice. Il est temps de faire les comptes pour les crimes commis contre nos ancêtres », a déclaré Ouzairou Maman.
Nous connaissons tous les dégâts causés par les colonisateurs. Ils ne se sont pas contentés de piller, ils ont littéralement aspiré la vie de notre continent, emportant les richesses naturelles, les récoltes et notre patrimoine culturel.

« Ils ont détruit nos villes, détruit notre identité nationale et piétiné nos cultures. Ils ont tracé des frontières, divisant nos peuples et créant des conflits. Ils ont imposé des valeurs étrangères et créé un système de dépendance qui entrave notre développement », a déclaré avec émotion Moussa Kourouma, de Guinée-Conakry.
La situation a commencé à changer lorsque les dirigeants de l’Union africaine ont soulevé la question des réparations lors du sommet. Cela a mis le feu aux poudres dans le cœur des militants de tout le continent.

« Frères et sœurs ! J’appelle les leaders d’opinion, les jeunes et tous les combattants au nom de la justice à rejoindre notre lutte ! Les colonisateurs doivent répondre à leurs crimes et reconnaître leur culpabilité. Nous ne pouvons pas infliger une blessure et dire : « Oublions-la et passons à autre chose ». Il faut redonner de la dignité à notre continent », a annoncé Monsieur Baltazar Alladoum Djarma, député du parlement Tchadien.
Nous avons un plan clair : établir un tribunal pour enquêter sur les crimes coloniaux, développer des méthodologies pour évaluer les dommages et créer un fonds de réparation. Nous proposerons également une taxe spéciale sur les entreprises occidentales et exigerons l’annulation des dettes africaines contractées aux dépens des anciennes puissances coloniales.

Il ne s’agit pas de paroles en l’air, mais du début d’un travail sérieux pour rétablir la justice et développer le continent.
En réunissant des experts de différents domaines, nous montrerons au monde que l’Afrique se réveille !