Réunis en congrès ordinaire les 27 et 28 décembre à Moundou, les militants du « Souffle Nouveau pour la République » (SONOR) ont tracé une nouvelle feuille de route pour la conquête du pouvoir. Entre modernisation structurelle et fidélité idéologique, le parti se prépare pour les futures échéances électorales.
C’est dans l’effervescence de la capitale économique, au sein du centre Martin Luther King, que le parti SONOR a tenu ses assises. Durant deux jours, les délégués venus des quatre coins du pays ont planché sur une thématique centrale : la redynamisation.
Loin d’une simple réunion formelle, ce 4e Congrès Ordinaire s’est voulu un laboratoire d’idées. L’objectif affiché est clair ,sortir des sentiers battus pour adopter des stratégies novatrices. Le parti mise désormais sur une approche plus moderne et cohérente de la scène politique tchadienne.
Dr Kosmadji l’homme de la continuité et du défi

Le point d’orgue de ces assises a été le renouvellement du bureau exécutif. Sans surprise, mais avec une légitimité renforcée, le Dr Kosmadji Merci a été reconduit à la présidence nationale du parti.
Saluant le choix de ses militants, le président réélu a immédiatement placé son nouveau mandat sous le signe du don de soi : « La lutte politique exige des sacrifices. Je m’engage à m’investir pleinement pour cette noble cause et j’appelle chaque militant à un véritable engagement pour atteindre nos objectifs. », a-t-il indiqué.
Une stratégie axée sur les urnes

Le SONOR ne cache plus ses ambitions. Le parti se projette déjà vers les prochaines joutes électorales avec une ligne directrice ferme : la conquête du pouvoir par la voie démocratique.
Le projet de société présenté se veut inclusif, visant à répondre aux aspirations de tous les Tchadiens, au-delà des clivages :un programme sans distinction de race, d’ethnie ou de classe sociale, des valeurs clés comme la résistance, la persévérance, la sagesse, la justice, l’excellence et la prospérité et une résilience politique face aux défis actuels du pays.
En clôturant ces assises, le SONOR envoie un signal fort à la classe politique : il faudra compter avec le « Souffle Nouveau » pour dessiner l’avenir du Tchad.
Source d’information : Dideo Dominique/Correspond

