Le Ministre britannique du Développement international, la Baronne Lindsay Chapman Darlington a effectuée une visite de travail dans la capitale du Tchad. Reçu hier vendredi, par le Ministre tchadien de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, M. Hassan Bakhit Djamous, ils ont pu échanger sur les stratégies de lutte contre les changements climatiques.
Il a été question pour le Tchad et le Royaume-Uni, d’échanger sur des sujets d’intérêt général, notamment la lutte contre les effets du changement climatique. L’occasion pour le Ministre de l’environnement de solliciter un accompagnement du Gouvernement britannique pour l’accréditation du Fonds spécial en faveur de l’environnement (FSE).
L’engagement britannique
Il faut préciser que le Royaume-Uni est devenu, le 26 novembre 2008, le premier pays au monde à s’être doté d’une loi pour lutter contre le changement climatique. Renommée « Climate change Act 2008 ». Le but pour elle est de réduire de 80% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 par rapport à 1990. D’où l’idee de créer un ministère de l’énergie et du changement climatique (DECC : Department of Energy and Climate Change). Des projet comme Centre for Climate Change Economics and Policy (CCCEP ) reste des faits d’engagement. Un objectifs qui vise à faire progresser les initiatives publiques et privées en matière de lutte contre le changement climatique et d’améliorer la base de données et d’outils stratégiques de mise en œuvre à la disposition des décideurs.
Par ailleurs, l’engagement du Royaume-Uni en Afrique a permis au fonds Helios Climate, Energy Access, and Resilience (CLEAR) de lever environ 200millions de dollars US à son premier bouclage. Il favorise le financement des entreprises africaines qui cherchent à atténuer les effets du changement climatique et s’y adapter. « Géré par Helios Investment Partners, le fonds vise à lever 400millions de dollars et à devenir le plus grand fonds climatique axé sur l’Afrique », a-t-on appris. Il en existe tellement d’initiatives comme celles-ci impulsée par le Royaume-Uni.
Le Tchad prêt pour la bonne cause
Fortement impacté, le Tchad ne peut se désolidarisé de cette lutte. Car tout comme le Royaume-Uni, elle souffre des conséquences liées à l’effet de serre. N’Djamena par exemple, aujourd’hui peine à vaquer à plusieurs activités économiques faute de chaleur grandissante. Les inondations et la baisse du taux en production agricole reste un grand problème. Conscient de ces défis, le Gouvernement du Tchad est engagé comme à bâtir une Stratégie Nationale de Lutte contre les Changements Climatiques dont la vision est d’asseoir, à « l’horizon 2030, une économie plus résiliente aux changements climatiques ». Une feuille de route qui d’ailleurs est déjà en marche.
Notons qu’un appui pour l’organisation du forum d’investissement climatique (pré-COP31) et un transfert de technologie, notamment le développement durable n’a pas échappé aux discussions des deux autorités. Ils ont ainsi terminé l’audience, sur une note de satisfaction. Se promettant de maintenir le lien pour un partenariat agissant et fructueux .
