Jordanie: Le meurtre d’une jeune étudiante ravive le spectre des violences faites aux femmes.

L’assassinat d’une étudiante, ce jeudi 23 juin dans une des universités d’Amman a créé une vague de protestations. Des centaines de messages affluent sur Twitter en son soutien. La question des violences sexuelles et sexistes refait surface. Source RFI.

Women walk past a poster of Jordan’s King Abdullah II on a street in the capital Amman, on April 6, 2021, after a security crackdown revealed tensions in the monarchy. (Photo by Khalil MAZRAAWI / AFP)

 Arrêter les féminicides », « Les femmes ne sont pas en sécurité au Moyen-Orient », « Protégez-nous des meurtres ». Voici quelques exemples des messages de protestation publiés sur Twitter depuis jeudi soir. Le meurtre d’Iman Rashid, étudiante en soins infirmiers de 21 ans, a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux.

Des centaines d’internautes dénoncent un crime sexiste, et le rapprochent de celui de Nayera Ashraf, une autre étudiante poignardée à mort cette semaine devant son université en Égypte, après avoir décliné la demande en mariage de son meurtrier.

Censure des autorités

Ces événements s’ajoutent à plusieurs semaines de dénonciation des violences sexuelles et sexistes dans le Royaume hachémite. Un mouvement qui a commencé début juin à l’Université de Jordanie, après que plusieurs étudiantes ont dénoncé sur les réseaux sociaux le harcèlement d’un de leurs professeurs. Pour l’une des premières fois dans le pays, ce dernier a été immédiatement suspendu.

Les internautes demandent désormais justice pour la mort d’Iman Rashid et de nouvelles régulations en matière de violences sexuelles et sexistes. Dès les premières contestations jeudi soir, les autorités ont toutefois censuré l’affaire. Plus aucun média local n’est autorisé à publier sur le sujet.

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