L’Union africaine brise, à son tour, le silence. A travers un communiqué conjoint sur le « coup d’Etat en Guinée », le Président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisékedi et le Président de la Commission Moussa Faki Mahamat écrivent « condamner toute prise de pouvoir par la force et demandent la libération immédiate du Président Alpha Condé ».
Le communiqué indique que les deux leaders de l’organisation continentale « invitent le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à se réunir d’urgence pour examiner la nouvelle situation en Guinée et pour prendre les mesures appropriées aux circonstances ».
Précédemment, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a de son côté, par un tweet, condamné « fermement « toute prise de pouvoir » en Guinée « par la force du fusil ». On y lit un appel de Antonio Guterres à la libération « immédiate » du président Alpha Condé.
Le Mamady DOUMBOUYA, chef d’orchestre du renversement de l’ordre, a annoncé la dissolution des institutions, la suspension de la Constitution et la création d’un Comité national pour le redressement et le développement (CNRD). Il a également promis un dialogue national inclusif pour écrire une nouvelle Constitution.