Dans un sommet extraordinaire de la Cédéao tenu jeudi 22 septembre au soir à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, les dirigeants des États ouest-africains ont décidé de prendre des « sanctions progressives » contre la junte militaire en Guinée face à l’inflexibilité des militaires pour une date de retour des civils au pouvoir.
Trois heures de discussions ont permis aux Chefs d’Etat de la CEDEAO de prendre des décisions fermes contre la junte à Conakry. C’est le président de la Commission de la Cédéao, le Gambien Omar Alieu Touray, qui a fait une déclaration aux journalistes, tandis que les chefs d’État et les ministres quittaient l’immeuble sans un mot et avec trois chaises vides, celles du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée, suspendus de l’organisation.
La conclusion du sommet extraordinaire, selon lui, tient en deux points. D’abord, « nous avons décidé de prendre des sanctions contre la Guinée », a annoncé le président de la commission de la Cédéao. Selon un document résumant cette réunion de chefs d’État, « il a été arrêté la prise de sanctions progressives sur des individus et contre la junte guinéenne ». « Très rapidement, le président en exercice de la Cédéao et le président de la commission de la Cédéao vont établir une liste de personnes à sanctionner et, de manière graduelle, appliquer ces sanctions », selon ce texte.
Sources: RFI