FSSH -Université de N’Djamena : colère des étudiants en médecine

N’Djamena, lundi 3 novembre 2025, le climat reste tendu à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine (FSSH) de l’Université de N’Djamena. En grève depuis plusieurs jours, les étudiants ont à nouveau manifesté ce lundi, marquant un durcissement de leur mouvement.

Selon un étudiant en médecine rencontré sur le campus, « la grève est légitime. Nous ne pouvons pas être considérés comme des boursiers et payer encore les frais d’inscription. Le gouvernement doit penser à nous », a-t-il déclaré.

Les étudiants dénoncent l’imposition de frais d’inscription aux boursiers, le non-paiement de 19 mois de bourse d’études et les mauvaises conditions d’apprentissage au sein de la faculté.

Un enseignant empêché de faire cours

Ce lundi matin, la tension est montée d’un cran lorsque des étudiants ont empêché un enseignant de dispenser son cours, estimant que cela allait à l’encontre du mot d’ordre de grève.
L’incident, rapidement maîtrisé, témoigne de la détermination des grévistes à faire respecter le mouvement dans toutes les salles de classe.

Les principales revendications

Il réclame l’annulation des frais d’inscription imposés aux boursiers ;Le versement intégral des 19 mois de bourse en retard ;L’amélioration urgente des conditions d’étude, notamment la disponibilité du matériel médical et la réhabilitation des infrastructures.

Un dialogue au point mort

Malgré plusieurs appels à la négociation, aucune réponse officielle du ministère de l’Enseignement supérieur ni de la direction de l’université n’a encore été rendue publique.
Les étudiants affirment qu’ils ne reprendront pas les cours tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites.

Une situation qui paralyse la faculté

La Faculté des Sciences de la Santé Humaine, pilier de la formation médicale au Tchad, se retrouve quasiment à l’arrêt.
Pour beaucoup d’étudiants, ce mouvement n’est pas seulement une protestation financière, mais un cri d’alarme pour la dignité et de meilleures conditions d’apprentissage. « Nous voulons étudier, mais dans la dignité », confie un étudiant en fin de cycle.

Danwe Amougou/ Stagiaire

Related articles

Comments

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Share article

spot_img

Latest articles

Newsletter

Subscribe to stay updated.