Le président Français, s’est rendu mardi 3 juin à Douai pour le lancement de l’industrie gigafactory d’AESC Envision. Occasion pour lui de féliciter ce producteur de batterie.

« Continuer d’aller plus loin », a déclaré Emmanuel Macron.
En visite pour inaugurer une usine de cellules de batteries implantée sur ce qui était encore, quatre ans avant un espace désert, en bordure de l’usine Renault , Macron a pu voir l’évolution de ce fabriquant de batterie. Le projet d’ 1,3 milliard d’euros de 2021 est aujourd’hui réel. Il pourra employer près de 1000 personnes en fin d’année.
Il s’agit plus exactement de l’usine de qui équipe les Renault R5 en batteries électriques. Gigafactory AESC, est un projet symbole de la «réindustrialisation décarbonée du bassin minier» souhaitée par Emmanuel Macron.

Ce projet a été soutenu par le financement de Bpifrance, de la Caisse des dépôts et de la Banque européenne d’investissement. Avec une capacité de production annuelle d’environ 10 GWh, un potentiel de 200 000 batteries par an.
Employant actuellement 650 personnes, l’usine a pour vison de recruter de millier des salariés à pleine capacité de production. D’ici 2030, elle compte atteindre une capacité de production de 24 à 30 GWh.
Le flambant neuve d’AESC Envision est pour Macron, une relance économique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et les premiers résultats de sa reconquête industrielle lancée en 2017, est aujourd’hui un succès.

Elle rejoint ainsi Automotive Cell Company (ACC) à Douvrin Billy-Berclau, créé dans le Pas-de-Calais par Stellantis, TotalEnergies et Mercedes-Benz. Le Neogy à Pompignac en Gironde, opérationnel depuis 2024. L’usine Verkor de Dunkerque, actif d’ici 2026. La start-up taïwanaise ProLogium installer à Dunkerque qui produira des batteries d’ici 2028.
Selon le syndicat Acea, l’UE ne représente que 7 % de la production mondiale de batteries.