Le nouveau président des États-Unis, Donald Trump veut réformer les lois sur le divorce et imposer son style en interdisant le partage des biens.
« Si je vaux 50 millions de dollars, je ne donnerai pas 25 millions. C’est mon argent. Peu importe la durée du mariage ou les enfants. Si une femme ne peut subvenir à leurs besoins, qu’elle me les laisse. Se marier avec un bâtisseur d’empire ne signifie pas finir comme la Reine de Saba après un divorce », déclare Donald Trump. Car pour lui, la législation actuelle est injuste envers les hommes.
Selon le nouveau locataire de la maison Blanche, » se marier avec un homme riche ne doit pas permettre de repartir avec la moitié de sa fortune après un divorce « , ce n’a devrait pas être un « business lucratif » pour certaines femmes. Si, la femme doit même avoir quelque chose, une limite de 1 million de dollars comme prêt, sous garantie, lui sera octroyée en cas de besoin.
Trump propose que l’homme puisse prêter jusqu’à un million de dollars avec garantie. Il estime ce montant suffisant pour une femme n’ayant pas contribué à sa richesse.Selon l’homme d’affaire, chacun doit conserver ce qu’il a gagné par son travail, peu importe la durée du mariage ou l’existence d’enfants. Pour Trump cette exploitation du système doit prendre fin.
La loi américaine
Il faut noter qu’aux “États-Unis, avant la mise en place du projet Trump, le divorce fonctionne selon le principe de “no-fault”, ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire de prouver la faute d’un conjoint. Ce système, adopté en Californie en 1970, permet à un époux de demander le divorce sans le consentement de l’autre”.
Le partage des biens
La répartition des biens varie selon l’État. La majorité des États suivent le principe de “ l’équitable distribution” , tandis que des États comme la Californie appliquent le régime de “ community property”. Cela signifie que les biens acquis pendant le mariage seront généralement divisés en deux parts égales, même si le titre est au nom d’un seul époux”.
Garde des enfants et pension alimentaire
Par ailleurs, “en cas de divorce, une pension alimentaire peut être accordée à l’un des conjoints, selon les circonstances financières de chaque partie. Ce soutien, appelé spousal support ou alimony , n’est pas systématique et dépend de plusieurs facteurs comme les revenus, l’âge et la santé des conjoints. La garde des enfants, quant à elle, est souvent accordée à la mère, mais il y a une tendance croissante vers la garde partagée ( joint custody ). Cela permet ainsi aux deux parents de jouer un rôle actif dans la vie de l’enfant”.