Enseignement supérieur: Ruée des enseignants du supérieur vers le privé, les étudiants laissés à leur triste sort

Pour joindre les deux bouts, certains enseignants du supérieur préfèrent s’investir dans le privé pour arrondir les fins de mois difficiles. C’est ainsi que certains mettent le paquet dans ce secteur en abandonnant à leur triste sort les étudiants du public.

A quelques mois de la nouvelle rentrée académique, tout porte à croire que les difficultés que font face les étudiants surgissent encore. Pourtant mont et merveilles ont été promis cette année aux étudiants, mais le constat reste le même. les étudiants sont en carence des moyens de déplacement, la restauration laisse à désirer. En dépit des jérémiades des autorités de mettre les bouchées doubles, et surtout améliorer les conditions d’étude. Il faut signaler qu’un phénomène qui tend à ralentir le bon déroulement des cours.  Il s’agit notamment de l’abandon des étudiants par les enseignants au profit des universités privés.

Le comble du désordre

En effet, chaque année les étudiants se plaignent, car durant tout le semestre, des programmes de matières sont restées inachevées, mais aucune décision n’est prise pour remonter les bretelles. Le quantum horaire n’est jamais achevé sans cela que n’émeuve outre mesure les différents Doyens. Les plus perdants sont les étudiants. Un tour dans la kyrielle de ces établissements privé du supérieur qui ont pignon sur rue dans la capitale permettra de se rendre à l’évidence. Ces enseignants affectés pourtant dans les universités étatiques sont responsabilisés et se donnent corps et âme pour assurer un apprentissage digne de ce nom aux étudiants. Ces absences injustifiées à des impacts négatifs sur le programme officiel. D’autres enseignants font un travail bâclé dans les universités d’Etat. Pendant qu’ils paralysent les universités publiques par des grèves perlées, ils excellent tranquillement au niveau de leur champ de prédilection qui est le privé. Pendant ce temps, dans les universités publiques les étudiants rasent les murs, ou bien ils tournent les pouces sous les neems dans l’espoir que l’enseignant se pointe. Pour combler ces retards, des polycops volumineux et des fascicules sont distribués à tour de bras aux étudiants. Ce qui irrite plus d’un étudiant, parfois ces enseignants ne prennent pas la peine d’expliquer aux étudiants.  Au final, le taux de réussite est toujours insignifiant.

L’irresponsabilité de l’Etat

L’incurie du gouvernement qui n’opère pas des contrôles inopinés  donne l’occasion aux enseignants du supérieur  de ne pas  prendre au sérieux le travail qui leur est confié. Sous d’autres cieux, des sanctions sont prises à l’encontre des enseignants fainéants qui ne remplissent pas leur volume horaire qui est de 50 heures par niveau. Lancée à peine quatre mois, les activités académiques n’ont pas encore atteint la vitesse de croisière puisqu’elles ont été plombées encore par le débrayage des enseignants qui revendiquaient le paiement de plusieurs mois de leurs arriérés  des primes et indemnités de recherche. Cet arrêt de travail a sérieusement perturbé l’année  académique qui va certainement être élastique comme les autres. IL faut dire que certains professeurs traînent également les pieds et créent injustement des retards dans leurs programmations. En principe, le service de la scolarité devrait passer  au crible tous les cahiers de textes pour vérifier le niveau de progression de chaque enseignant. C’est à ce prix seulement que des mesures coercitives doivent être prises afin de contraindre les enseignants à revoir leurs présences visibles dans les établissements d’enseignement supérieur du secteur privé.

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