Le Gouvernement tchadien et les différents groupes rebelles ont pu signer un accord de paix après quatre mois de tractations teintées d’hésitations de part et d’autre. Cet accord est une bouffée d’oxygène pour toute la classe politique tchadienne qui a les yeux rivés sur le dialogue national prévu le 20 août prochain. Djimtoné Ndolengar.
La signature de cet accord ce lundi 08 août à Doha au Qatar avec une quarantaine de groupes politico-militaires et le Gouvernement de la République du Tchad est une bouffée d’oxygène non seulement pour la classe politique de manière générale, mais également le peuple tchadien qui attendait cela depuis 4 mois. Mais, l’un de principaux, le FACT, a finalement refusé d’apposer sa signature. Toutefois, il se dit encore ouvert au dialogue. « Certaines de leurs revendications comme la libération de leurs prisonniers n’ont pas été prises en compte par le côté gouvernemental ».
Ledit accord prévoit entre autres « un cessez-le-feu général » et « la mise en route d’un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion ». « L’accord mentionne également la tenue dans les meilleurs délais à N’Djamena du dialogue national inclusif dont les résolutions seront contraignantes. ». Désormais, les yeux sont rivés sur la date du 20 août pour le lancement des travaux du dialogue national inclusif et souverain.