Par un point de presse fait ce 29 Août au de presse au siège de la Conférence épiscopale du Tchad sis au quartier Ardep-djoumal,l’Union des Mouvements et Associations des Laïcs Catholiques du Tchad (UMALECT), composée de l’UCCT (Union des cadres chrétiens du Tchad), du RAJA-Tchad (Réseau des anciens jesuistes d’Afrique, section du Tchad) et de l’UFCCT (Union des femmes chrétiennes catholiques du Tchad), déplorent certains comportements de nature à imposer leur hégémonie et à dénaturer la souveraineté du dialogue national.
Dans leur déclaration linéaire, les responsables des deux organisations religieuses ont fait savoir que les laïcs catholiques du Tchad ont accueilli avec “espérance et sérénité’ l’ouverture des travaux officiels du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS). Mais, après quelques jours des assises, L’Union des Mouvements et Associations des Laïcs Catholiques du Tchad (UMALECT) déplore les comportements de certains groupes qui tendent à “imposer leur hégémonie d’une part, et à dénaturer la souveraineté des assises déclarée solennellement par le PCMT d’autre part”. dit-elle. D’après les termes employés par l’UMALECT, l’inclusivité prônée par tous tarde à se concrétiser, car elle a remarqué: L’absence des mouvements socio-politiques du front intérieur et d’une partie des politico-militaires, L’adoption au forceps par la présidence du CODNI du projet du Règlement Intérieur; La publication du Présidium non consensuel dans lequel figurent certains membres de la présidence du CODNI, violant la souveraineté et la sincérité du dialogue ;“En outre, la célérité avec laquelle la Présidence du CODNI conduit les travaux ne tient pas compte de nombreuses démarches menées par les religieux visant à obtenir la participation de tous les acteurs dans le cadre de l’inclusivité”, dénoncent les laïcs catholiques.Face à ces dysfonctionnements, l’UMALECT appelle “vivement” la Présidence du CODNI à suspendre les travaux afin de favoriser la réussite des efforts de médiations en cours. “Faute de quoi, elle se réserve le droit, d’adopter une position des laïcs catholiques respectant la justice, l’équité, l’égalité citoyenne et la sincérité. Au pire des cas, nous serons dans l’obligation de nous retirer du processus.