Dans le but d’offrir une meilleure connectivité internet et une bonne communication interconnectée, les autorités nigériennes et tchadiennes se sont réunies à Niamey pour des échanges techniques sur les avancées de la fibre optique.
Arrivés mardi au Niger, dans le cadre du projet de Dorsale transsaharienne à fibre optique (DTS), la délégation tchadienne a été bien accueillie à l’aéroport international de Niamey puis conduit à l’hôtel Bravia Hotel réservé pour elle. Selon la programmation de mercredi, consacrée aux Travaux techniques, les Ministre des Télécommunications, de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration, ceux de la Communication et des Nouvelles Technologie et des Postes et Télécommunications, des deux pays, ils ont pu lancer les activités sous un signe de réussite et succès.

Une journée qui a met en relief, le projet d’interconnexion entre le Niger et le Tchad par fibre optique. Présidé par le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information du Niger, Adji Ali Salatou, et son homologue, Dr Boukar Michel, Ministre des Télécommunications, de l’Économie Numérique et de la Digitalisation de l’Administration du Tchad, cette rencontre technique a pu montrer l’importance de projet. Car, pour les deux pays, la fibre optique permet de transmettre des données à une vitesse incroyablement rapide, ce qui en fait une option essentielle pour les entreprises et les particuliers qui ont besoin d’une connexion internet fiable et rapide pour un développement économique à l’ère du digital.

Il faut rappeler que cette mission porte sur l’étude et la mise en œuvre de l’interconnexion des infrastructures numériques des deux pays à travers la Dorsale Transsaharienne à Fibre Optique (DTS). Une vision d’intégration numérique de la sous-région. Une initiative qui contribuer à la diversification de l’économie en favorisant l’émergence d’une économie numérique au Niger et au Tchad à travers le désenclavement numérique. Selon la documentation de ce projet, « l’objectif spécifique du projet est de faciliter l’accès des populations, des administrations et des entreprises à des services de télécommunications/TIC de qualité, fiables et au moindre coût dans les deux pays ».
Ce Jeudi, 19 juin 2025 l’assise s’est intensifiée avec la gestion et la planification stratégique des contours du Projet DTS avec l’équipe. Ils se sont focalisés sur : l’examen du tracé de la fibre optique entre le Niger et le Tchad ; l’Interconnexion de la liaison Daboaua Nguikimi pour accélérer la redondance de la liaison principale N’Djamena-Niger ; la Revisitassions du Protocole d’Accord signé entre les partie prenante et la Sécurisation de la fibre optique Tchad-Niger et Examen de nouveaux tronçons de fibre optique, en vue d’une meilleure interconnexion entre nos deux pays. Une rencontre technique qui a été une occasion pour le Tchad de présenter son savoir-faire technique et théorique dans l’avancement de cette action.

D’ici peu, le Tchad et le Niger parleront de la mauvaise connexion internet au passé. Car, le projet vise initier au moins 30.000 femmes à l’utilisation des outils TIC par an dans les deux pays. Bien plus, il permettra à environ 40 étudiants, parmi lesquelles 24 étudiantes finissant les cycles de Master en Télécommunications/TIC à l’EST de Niamey et à l’Université de Ndjamena de bénéficier d’une bourse doctorale dans le cadre de la formation des formateurs dans les TIC. Les opérateurs privés des deux pays (sociétés de téléphonie, banques etc.) bénéficieront également des acquis du projet, avec l’extension aisée de leur offre de service dans toutes les localités desservies par la fibre optique, relève mots par mots les responsables du projet.
Les travaux de cette rencontre, s’achèveront demain vendredi 20 juin, avec des visites de terrain et des séances de concertation technique. Et la délégation tchadienne prendra son départ pour Ndjamena.

Il est tout de même important de préciser que, « le Projet multinational de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique vise à réaliser l’interconnexion entre le Niger, l’Algérie, le Nigéria et le Tchad à travers un linéaire à fibre optique de 1.510 km. Il contribuera à la réduction de l’exclusion spatiale et de l’écart en termes de capacités de transmission existantes dans les zones situées à l’intérieur des deux pays tout en mettant en place le socle de base en vue du développement futur du commerce électronique, des services financiers mobiles, de l’administration électronique, etc ».