Tidjane Thiam prône l’union, mais pas à n’importe quelles conditions La prochaine élection présidentielle aura lieu dans un peu plus d’un an, et les adversaires d’Alassane Ouattara réfléchissent déjà à leur stratégie. De retour à Abidjan, le président du PDCI relance le débat sur les conditions d’une alliance efficace.
Lundi 2 septembre, l’aéroport Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan bruissait d’une effervescence inhabituelle. Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), fait son retour au pays après six semaines passées à l’étranger.
À sa descente d’avion, il est accueilli par des militants venus en nombre à l’appel de la direction du parti. « Je suis heureux de retrouver la Côte.
Je refuse de coopérer avec des tenants de la violence. La fin ne justifie pas les moyens. Tous les moyens ne sont pas bons pour arriver au pouvoir. Et moi je refuse de pactiser avec ceux qui ont recours à la violence. On dit non, il faut
faire un deal avec eux et puis après… mais c’est la théorie du serpent dans le pantalon. Une fois que tu as mis le serpent de ton pantalon, ce n’est pas facile de l’en sortir. Donc je pense qu’on s’est compris », a-t-il martelé.