La 3eme édition du sommet mondial sur les océans s’est ouvert ce 9 juin 2025 à Nice, en France, et s’achèvera le 13 juin 2025. Plusieurs pays sont représenté, avec pour objectifs, la protection de l’environnement maritime.
Cette conférence a pour objectif, tabler sur l’interdiction, le chalutage de fond et le renforcement de la protection des aires marines protégées dans le monde.

Une soixantaine de chefs d’État et de gouvernement prennent part. À l’exemple du Tchad, représenté par Son Excellence, Ahmat MAKAÏLA, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Tchad auprès de la France et Tahir Hamid Nguilin , Ministre des finances. Le Pacifique, Amérique latine et l’Afrique sont au devant de la scène.

Les enjeux de cette Unoc-3
La protection des océans et de l’environnement marin en Afrique et dans le monde reste une question à multiples réponses. Pour pouvoir répondre, il est important pour les acteurs de la question de se retrouver. D’où le sommet de l’Unoc. Car, il s’agit d’un enjeu très important , nécessitant une approche globale et coordonnée.

En Afrique, ses défis incluent la pêche illégale, la pollution, le changement climatique et la préservation de la biodiversité. Le Tchad, reste l’un des pays le plus impacté par le changement climatique. Ceci, avec une température de plus en plus élevée. Pour y remédier, des initiatives comme la Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans à l’horizon 2050 et l’engagement à la ratification de l’accord de l’OMC sur les subventions aux pêcheries nuisibles sont essentielles.

En fait, l’Afrique est particulièrement touchée par la pêche illégale qui coûte des milliards de dollars par an de nombreux pays. Bien plus, les déchets plastiques, la pollution chimique et les déversements d’hydrocarbures menacent la vie marine. Et plusieurs espèces aquatiques périssent tous les jours. En outré l’augmentation de la température des océans, l’acidification et la hausse du niveau de la mer affectent les écosystèmes marins.

Le poumon du monde et l’espoir de demain, l’Afrique doit miser sur la préservation de sa biodiversité. En fait, les espèces marines sont menacées par la surexploitation, la pollution et le changement climatique. Ce sommet, reste une porte d’issu pour les États africains qui devraient être prudent et demander des preuves scientifiques solides avant de permettre l’exploitation minière en eaux profondes.

Cette 3eme Conférence des Nations unies sur l’Océan, est l’occasion de prendre soin de l’océan mondial. Les objectifs sont tout d’abord internationaux, dans l’intérêt de progresser vers la cible de 60 pays ratifiant le traité sur la haute mer. Ceci, pour l’entrée en vigueur des textes arrêtés depuis de longues années.
Il sera ainsi question de négocier sur certains points en droite ligne avec les pays côtiers africains. Comme le Bénin, le Sénégal, le Maroc, l’Afrique du Sud, qui sont confrontés au recul du trait de côte et à la montée des eaux.