L’exonération de prix de certains produits locaux importés et la mise en garde des commerçants sur l’augmentation artificielle des prix des marchandises ne sont pas suivies dans les marchés.
Malgré la suppression de taxe sur certains produits alimentaires et la mise en garde des commerçants par le premier ministre l’ambassadeur Allah-Maye Halina, la cherté de vie fait son bon chemin. Dans les marchés et les lieux de vente de la ville de N’Djamena, les vendeurs ont balayé d’un revers de main ces injonctions gouvernementales. Partout la flambée de prix des produits de première nécessité crève l’abcès. La vie est devenue tellement chère que la population doute de l’efficacité des mesures étatiques prises pour stopper la flambée fulgurante des prix de denrées alimentaires.

Habituellement au Tchad, à l’approche ou en plein ramadan, la flambée artificielle de prix des aliments surtout ceux qui rafraichissent le corps est sur toutes les lèvres. Selon une revendeuse, la cherté de vie est un mécanisme maffieux établi depuis les grossistes aux vendeurs en détails . Une particularité à l’approche ou pendant le ramadan la flambée est sur toutes les lèvres.

Des commerçants interrogés ont dévoilé que le mécanisme sur lequel, la cherté de vie au Tchad a pris racine.
Pafing Djoré