Le Tchad a été choisi pour succéder à la Somalie à la présidence du Réseau des Pays vulnérables et fragiles aux changements climatiques. Décision prise le 25 au 27 février à la réunion Stratégique tenu à Abu Dhabi.
Le Ministre tchadien de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Hassan Bakhit Djamous , remplace ainsi son collègue de la Somalie. Rappelons qu’il s’agit du deuxième président que connaît cette organisation qui lutte contre les changements climatiques et la promotion des solutions intégrées face aux défis climatiques et sécuritaires.
Le gouvernement tchadien s’engage à: Porter la voix du Réseau dans les forums internationaux et auprès des partenaires financiers ; Mobiliser des ressources à travers des mécanismes innovants ; Renforcer la coopération entre les pays membres du Réseau et avec les partenaires techniques.
Pour le nouveau président, il est plus que important de créer « un guichet unique auprès des instruments financiers climatiques. Cela permettrait aux pays confrontés à la double vulnérabilité du climat et des conflits d’accéder plus efficacement aux ressources nécessaires ».
Le changement climatique fait peser de lourdes menaces sur les pays d’Afrique, en particulier sur les pays fragiles et touchés par des conflits. De la République centrafricaine à la Somalie en passant par le Soudan, le Tchad et une partie du Cameroun, les pays fragiles souffrent davantage des inondations, des sécheresses, des tempêtes et d’autres chocs liés au climat que les autres pays, alors qu’ils ont le moins contribué au changement climatique. En raison de leur situation géographique, les pays fragiles enregistrent des températures plus élevées que dans les autres pays. D’ici 2040, ils pourraient connaître 61 jours par an de températures supérieures à 35 degrés Celsius en moyenne, soit quatre fois plus que les autres pays.
