Le coup d’envoi de la 35ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations a été donné ce dimanche au stade Moulay Abdellah de Rabat. Si le spectacle visuel était au rendez-vous, la brièveté de la cérémonie et son format inhabituel ont enflammé les débats sur les réseaux sociaux.
Sous les yeux attentifs du Prince Moulay El Hassan, le Maroc a choisi de jouer la carte de la sobriété et de la technologie. Pendant un peu plus de trente minutes, le royaume a mis en avant sa richesse culturelle, tout en honorant les six villes hôtes qui feront vibrer le continent durant un mois. Un spectacle millimétré, où les chorégraphies traditionnelles ont rencontré des jeux de lumières futuristes, culminant avec l’apparition d’un trophée géant au centre de la pelouse.
Cependant, cette « rapidité » n’a pas été du goût de tout le monde. Comparée aux précédentes éditions (notamment celle de la Côte d’Ivoire en 2023, restée dans les mémoires pour sa ferveur et sa durée), la cérémonie marocaine a été jugée « trop courte » ou « expéditive » par de nombreux internautes. Sur X (anciennement Twitter), les critiques ont fusé : « On a cligné des yeux et c’était déjà fini », déplorait un supporter, tandis que d’autres saluaient au contraire un format « européen » plus efficace pour laisser place au jeu.
Les dirigeants aux anges
Malgré les remous numériques, les hautes instances du football n’ont pas caché leur enthousiasme. Pour Gianni Infantino, président de la FIFA, le ton est donné : « J’aimerais souhaiter bonne chance aux 24 pays qui vont se disputer cette CAN qui va être la plus belle de l’histoire. »
Un optimisme partagé par le patron de la CAF, Patrice Motsepe, qui a officiellement lancé les hostilités :« Au nom des 54 membres de la Confédération africaine de football, je déclare ouverte la CAN 2025. »
Ce qu’il faut retenir de la cérémonie
Elle a duré environ 35 minutes , contre 1h habituellement. Les prestations ce sont focalisées sur l’hommage aux villes hôtes et chorégraphies inspirées du patrimoine marocain. L’accueil était chaleureux au stade, mais glacial sur le web à cause du format réduit.
Alors que le premier ballon roule enfin, le débat sur la cérémonie semble déjà s’effacer derrière l’enjeu sportif. Le Maroc a réussi son pari logistique ; reste désormais à savoir s’il réussira son pari footballistique sur le terrain.

