Attaque contre la Présidence Tchadienne: les précisions du procureur de la République .

Le procureur de la République près le tribunal de N’Djamena a donné plus de détails ce jeudi, sur la tentative d’attaque qui a eu lieu mercredi soir près de la présidence tchadienne.

Il s’agit « d’actes d’une extrême gravité constituant au regard de la loi pénale, des crimes d’assassinat, des coups et blessures volontaires, de tentative d’atteinte à l’ordre constitutionnel, d’atteinte aux institutions de l’État, à la sûreté de l’État, de complot contre l’État et de participation à un mouvement insurrectionnel », a communiqué ce matin, le procureur Oumar Mahamat Kedelaye.

Pour rassurer le peuple et faire face à ce qui veulent venir à bout de l’intégrité du Tchad par les armes, le procureur a précisé que le gouvernement a déjà mis en œuvre la stratégie d’enquêtes. Ceci, pour traquer et « rechercher et identifier tous les instigateurs, les auteurs, les coauteurs et complices de ces actes, procéder aux arrestations de ces instigateurs, auteurs, coauteurs et complices de ces actes afin de leur appliquer la rigueur de la loi ».

Notons que, « lors de cette attaque, les assaillants ont tué deux (2) militaire et grièvement blessées cinq (5) autres éléments et ont tenté de s’introduire à l’enceinte de l’Institution. En réplique à cette attaque,18 assaillants ont été neutralisés par les forces de défense et de sécurité. Six (6) blessés parmi les assaillants ont été enregistrés et admis à l’hôpital pour des soins », indique le Parquet d’Instance de N’Djaména.

Qu’est ce qui s’est passé ?

En début de soirée de mercredi 8 janvier, Des coups de feu ont été entendus aux alentours de la présidence du Tchad. Cependant, « tout est désormais sous contrôle », a précisé les autorités compétentes.

Selon le porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, un neutralisé « 24 personnes, qu’il a décrites comme un ramassis de pieds nickelés drogués et alcoolisés venus en civil d’un quartier pauvre du sud de la ville avec des armes, des coupe-coupe (machettes, NDLR) et des couteaux », s’est attaqué aux gardes du palais présidentiel, avant d’être rapidement neutralisé.

Un peu plus tard dans la nuit, le dispositif de blocage des voies menant à la présidence a été partiellement levé et des chars d’assaut ont été aperçus dans les rues de la capitale, provoquant l’agitation et la tension parmi les résidents proches du palais.

Le parquet

Selon le procureur près du tribunal de grande instance de N’Djaména, ces actes sont passibles de peines allant de 15 ans de prison à la perpétuité. Il s’agit des « crimes d’assassinat, coups et blessures volontaires, tentative d’atteinte aux institutions de l’État, à l’ordre constitutionnel, à la sûreté de l’État, complot contre l’État et participation à un mouvement insurrectionnel ».

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