Malgré les mesures strictes prises par les autorités communales interdisant la divagation des animaux dans la ville, ce phénomène continue de plus bel dans la cité capitale. Cette situation occasionne quelques fois des accidents de circulation.
A N’Djamena, il est presqu’impossible d’emprunter les grandes artères ou encore les ruelles sans apercevoir des bétails qui obstruent anarchiquement la circulation. Ces bétails qui normalement devraient être dans les fermes ou encore en pâturages se retrouvent dans les agglomérations. Les usagers souffrent amèrement avant de trouver un passage. Pour éviter le pire ils sont contraints d’attendre des minutes, même aux heures de pointes. Ils vont à pas de tortue ou du caméléon de peur se faire terrasser par ces animaux. Autres faits gravissimes, c’est le mutisme des autorités qui ont pourtant adopté une batterie des mesures interdisant la divagation des animaux dans la ville de N’Djamena, jusqu’à nos jours cette décision n’est pas respectée par beaucoup des compatriotes qui continuent à laisser leurs bétails circuler en ville comme si de rien n’était, alors que cette situation est à l’origine parfois des accidents de circulation.
Il est une évidence que le Tchad est un pays d’élevage mais, la divagation constitue un danger pour l’homme. Face à ce phénomène qui n’est rien d’autre que l’incivisme caractérisé dans la ville de N’Djamena, l’application des textes en vigueur est la seule solution afin d’éviter le pire.